La SaintéLyon, c’est bien plus qu’une course. C’est une traversée mythique entre deux villes, entre deux mondes. Une épopée nocturne au coeur de l’hiver, entre Saint-Étienne et Lyon, où la boue, le froid, le vent, et parfois la neige deviennent compagnons d’aventure. Une épreuve qui repousse les limites, qui fédère, qui électrise.

Dans le chaudron du Parc des Expos de Saint-Étienne, la tension monte. Les visages sont graves, concentrés, parfois déjà marqués par la fatigue… ou la trouille. Certains dorment à même le sol. D’autres réchauffent leurs muscles. Il y a ceux qui blaguent, ceux qui méditent, et ceux qui prennent la pose pour une dernière photo entre potes avant de s’élancer dans la nuit noire.

À travers ce reportage, j’ai cherché à capter :

• Cette ambiance de veille, à la fois suspendue et électrique.
• Les moments d’humanité brute : le regard, le silence, le stress palpable, les sourires crispés.
• L’immensité d’un départ collectif dans le froid, frontales allumées, corps serrés, battements de coeur au diapason.
• L’ultime instant avant le lâcher-prise… avant la bataille contre soi-même.

Mon approche photographique ici :

• Témoigner de la densité humaine d’un départ de masse aussi mythique que chaotique.
• Plonger dans l’intime tout en embrassant l’épique.
• Donner à voir les coulisses, les échauffements, les silences, les encouragements.
• Capturer l’instant où la ville s’efface derrière les faisceaux de lumière… et où commence l’aventure.